Résumé

Si le discours sociétal sur la valeur des activités physiques dans la lutte contre le cancer trouve une oreille attentive chez les patientes, c’est qu’elles sont forcément en quête de tout ce qui peut les prémunir contre ce fléau terrifiant inexpliqué, et peut-être contribuer à sa guérison, mais c’est aussi qu’il est en phase avec le culte du corps et qu’il répond au besoin narcissique d’avoir une image du corps conforme à la norme du moment, faute de quoi c’est l’exclusion et la culpabilité. Il est nécessaire que ces mécanismes psychiques soient compris et mis en lumière, et impératif que, pour être une réparation des blessures narcissiques, et donc un bénéfice, les activités physiques ne soient pas une contrainte.

Mots-clés : sport, cancer, patientes, culte du corps, mécanismes psychiques, réparation des blessures narcissiques.