GR20097232 LE RÔLE DU SUPÉRIEUR ET DES COLLÈGUES DANS LA RÉTENTION DES RESSOURCES HUMAINES

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Résumé

Furnham et Taylor (2004) rappellent que bien souvent un employé intègre une organisation pour son image ou sa réputation et décide de la quitter en raison de difficultés relationnelles avec le supérieur ou les collègues. Les chercheurs ont longtemps surdéterminé l’importance de l’organisation et sousévalué le rôle de ses membres dans la décision d’un employé de démissionner de son organisation. Depuis quelques années, l’émergence d’une approche multi-cibles contribue grandement au renouvellement de l’étude des liens entre l’employé et l’organisation. L’approche multicibles repose sur la croyance en la faculté des employés de distinguer très nettement des sources différentes d’engagement, de justice, de confiance, de soutien perçu, etc. (Lavelle, Rupp et Brockner, 2007). La recherche en gestion des ressources humaines peut escompter de l’approche multi-cibles d’importants progrès pour l’étude de la rétention des employés. Cet article propose d’appliquer l’approche multicibles à l’étude de la rétention en examinant le rôle médiateur des comportements de citoyenneté sur les relations entre l’engagement et l’intention de quitter de l’organisation en considérant plus particulièrement deux cibles : « les collègues » et « le supérieur ». La première partie décrit le cadre théorique, les deuxième et troisième parties abordent la méthodologie et les résultats, enfin la quatrième partie discute les apports de la recherche.

9782747215367
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L’implantation au Vietnam des pratiques internationales du management semble buter sur certains comportements culturels. Plutôt que de s’interroger sur un hypothétique changement de valeurs, il s’agit de comprendre l’idée que les acteurs se font de la place de l’individu et de son rapport aux autres, dans le contexte vietnamien. À partir d’une comparaison ligne à ligne d’un code d’éthique d’entreprise et de sa traduction en vietnamien, nous mettrons en évidence dans cet article deux conceptions bien différentes du rapport au monde et de la bonne gouvernance. C’est en partant de cette compréhension des différences entre ces deux univers culturels que les entreprises pourraient adapter leurs pratiques de management au contexte local.

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