MC20133533 À PROPOS DE LA SORTIE DE LA RELIGION EN CHINE

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Résumé

Mon propos s’articulera en quatre temps. Je commencerai par préciser un point qui me semble le préliminaire à toute discussion sensée sur le sujet. Je reviendrai en deuxième lieu sur les relations entre christianisme et sortie de la religion. Dans la foulée, je formulerai quelques propositions sur le contenu et l’enjeu de cette sortie de la religion. Je terminerai par quelques réponses aux objections que m’apporte Benoît vermander dans son livre1 qui est au fond le point de départ de notre rencontre. Ma première proposition est d’une simplicité biblique : la sortie de la religion a eu lieu. Il n’empêche que dans sa platitude de constat météorologique, cette proposition conditionne tout notre débat, et qu’à l’oublier on se voue à la confusion. Il se trouve qu’en un point du globe qui correspond indiscutablement à l’ère chrétienne, a eu lieu, sur dix siècles, un événement ou un phénomène que nous pouvons qualifier de « sortie de la religion » – je reviendrai sur le choix de cette dénomination et sur le contenu du phénomène. Il se trouve que cet événement a été associé, à partir du xvIe siècle à un autre phénomène connu sous le nom de « désenclavement planétaire » ou d’ « expansion européenne ». De telle sorte que les conséquences de la sortie européenne et chrétienne de la religion ont touché à divers degrés l’ensemble des autres aires civilisationnelles, culturelles et religieuses. Nous sommes réunis sous les auspices de Matteo Ricci. Il est l’un des témoins exemplaires de cette rencontre à deux faces qui a changé le regard des Européens, mais qui a aussi modifié l’existence des autres cultures et civilisations (même si ce fut très modestement, dans un premier temps et spécialement dans le cas chinois, mais pas dans un deuxième temps, au xIxe siècle, à l’âge de l’impérialisme européen triomphant).

9782747221375
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Suite à l’incendie survenu dans le tunnel du Mont Blanc, une nouvelle réglementation a été adoptée imposant pour chaque tunnel routier la réalisation d’une étude de ses risques spécifiques et, pour le transit des marchandises dangereuses, une comparaison avec les risques présentés par les itinéraires alternatifs. Dans la mise en oeuvre pratique de ces nouvelles études, la tentation a été grande de multiplier et de sophistiquer les modélisations d’incendies, les analyses de scénarios, les calculs de probabilité, les critères permettant d’effectuer des choix rationnels… Le groupe de travail chargé de définir de bonnes pratiques en la matière, qui avait à la fois une grande expérience du terrain et des outils scientifiques, a convergé progressivement vers une doctrine concrète d’« usage raisonné » de la science faisant leur place aux raisonnements traditionnels fondés sur des règles simples, mais robustes. On décrira ici la complexité des arbitrages faits entre deux logiques, la logique « hyperrationnelle » et la logique pragmatique, qui sont toujours plus ou moins en tension dans la réglementation relative aux risques.

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