SI2012133 ENGAGEMENT ET PRATIQUES DES ORGANISATIONS

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Résumé

Cet article aborde le thème de la gouvernance de la sécurité de l’information. Pour pallier les faiblesses relevées dans la littérature, il explore (i) le processus d’engagement des organisations dans la gouvernance de la sécurité de l’information et (ii) les pratiques des organisations engagées dans la démarche. L’analyse statistique et économétrique de données issues d’une enquête conduite auprès de cent vingt grandes entreprises luxembourgeoises suggère que la connaissance d’organisations engagées dans la gouvernance de la sécurité de l’information ou promouvant cette approche, la performance espérée et l’effort déployé sont des déterminants de l’engagement des organisations dans la démarche. Ces résultats peuvent être rapprochés du modèle unifié d’adoption des technologies (UTAUT) formulé par Venkatesh et al. (2003). Les données des organisations permettent aussi d’établir un état des pratiques actuelles en matière de gouvernance de la sécurité de l’information. L’originalité majeure de cette recherche réside dans le taux de participation très important (85,71%) des organisations à l’enquête menée, conférant aux résultats une forte validité, qui plus est, dans un domaine extrêmement sensible et confidentiel. Sur le plan théorique, la recherche améliore la connaissance du domaine sur les deux questions abordées. En pratique, elle fournit aux managers un retour sur les pratiques actuelles des organisations en matière de gouvernance de la sécurité de l’information et propose quelques recommandations. Ces contributions peuvent également avoir une incidence sur les politiques publiques et organismes promouvant la gouvernance de la sécurité de l’information.

Mots-clés :

Engagement, Gouvernance, Pratiques, Sécurité de l’information, UTAUT.

9782747219051
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Suite à l’incendie survenu dans le tunnel du Mont Blanc, une nouvelle réglementation a été adoptée imposant pour chaque tunnel routier la réalisation d’une étude de ses risques spécifiques et, pour le transit des marchandises dangereuses, une comparaison avec les risques présentés par les itinéraires alternatifs. Dans la mise en oeuvre pratique de ces nouvelles études, la tentation a été grande de multiplier et de sophistiquer les modélisations d’incendies, les analyses de scénarios, les calculs de probabilité, les critères permettant d’effectuer des choix rationnels… Le groupe de travail chargé de définir de bonnes pratiques en la matière, qui avait à la fois une grande expérience du terrain et des outils scientifiques, a convergé progressivement vers une doctrine concrète d’« usage raisonné » de la science faisant leur place aux raisonnements traditionnels fondés sur des règles simples, mais robustes. On décrira ici la complexité des arbitrages faits entre deux logiques, la logique « hyperrationnelle » et la logique pragmatique, qui sont toujours plus ou moins en tension dans la réglementation relative aux risques.

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