MU201212340 PHILOLOGIE MUSICALE ET MODES GRÉGORIENS : DE LA THÉORIE À LINSTINCT
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Résumé
[…] Car s’il y a « des » hommes et « des » musiques, il y a aussi « L’ »homme et « La » musique. (Jacques Chailley, Éléments de philologie musicale, p. 174) […] nous préférons musicologie ; ça fait plus pédant, mais « logos », en grec, ne veut pas dire seulement « discours », voire « bavardage », il signifie aussi « compréhension, logique interne ». (Jacques Chailley, Propos sans orthodoxie…, p. 67) De même que ses devanciers François-Joseph Fétis ou Hugo Riemann au XIXe siècle, Jacques Chailley possédait un sens de la synthèse peu commun et une vision large, aux antipodes de toute spécialisation desséchante ou réductrice. Son horizon embrassait « 40.000 ans de musique », titre d’un livre magistral et fascinant1. L’axe de recherche créé par lui vers 1950 sous le nom de « philologie musicale »2 est l’épine dorsale de son vaste oeuvre musicologique. Maîtrisant comme personne la globalité du fait musical, il a ouvert une voie des plus féconde.