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RH2013132 Art. En finir avec la dictature de l’étude Women’s Health Initiative (WHI)
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Résumé
Depuis la publication en 2002 des premiers résultats de l’étude Women’s Health Initiative (WHI) montrant une augmentation du risque de cancer du sein et des accidents vasculaires, tout au moins dans le bras estrogènes + progestatifs, un certain nombre de publications, certaines provenant de l’étude WHI elle-même, ont permis de clarifier la situation. Le traitement hormonal substitutif (THS) n’augmente pas le risque cardio-vasculaire lorsqu’il est prescrit avant 60 ans ou à peu de distance de la ménopause. Il pourrait même induire un effet protecteur. En ce qui concerne le risque de cancer du sein, on insiste de plus en plus sur le rôle néfaste de certains progestatifs, dont l’acétate de médroxyprogestérone utilisé dans l’étude WHI. Un consensus se dessine pour prescrire des posologies réduites, préférer des estrogènes par voie cutanée chez les femmes à risque vasculaire, de thrombose notamment, pour préférer la progestérone ou la dydrogestérone lorsqu’un progestatif est nécessaire. Enfin, il n’existe pas de limitation à la durée d’un THS à condition d’informer les patientes et de procéder à des réévaluations périodiques.
Mots Clés : Traitement hormonal substitutif, Traitement hormonal de la ménopause, Cancer du sein, Accidents cardio-vasculaires, Accidents vasculaires cérébraux, Thromboses veineuses, Estrogènes, Progestatifs.