PS20124436 LES LIENS ENTRE REPRÉSENTATION MENTALE ET PROCESSUS DE CRÉATION D’ENTREPRISE

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Résumé

Ce papier présente le dispositif méthodologique mis en oeuvre dans un projet de recherche étudiant les représentations entrepreneuriales à l’oeuvre dans des projets de création d’entreprise suivis « chemin faisant ». Quatre cas de création d’entreprise ont ainsi été observés (et six porteurs de projet), dans le cadre d’un protocole longitudinal. Nous cherchions à comprendre le contenu et l’origine des représentations du projet de création d’entreprise ex-nihilo et comment il peut influencer la conduite (et le résultat ?) du processus. Or l’étude du processus entrepreneurial soulève déjà un certain nombre de difficultés d’ordre méthodologique, qui se sont ajoutées à celles induites par l’étude des représentations mentales. Nous proposons donc de partager les réflexions ayant soutenu l’élaboration du protocole de recherche. Outre son sujet, la cognition entrepreneuriale dans la phase postérieure à la décision de création d’entreprise, ce protocole présente l’intérêt de recourir à des approches originales comme la schématisation et la méthode Visual Card Sort de construction de cartes d’influence.

Mot clés :

représentations cognitives, profil entrepreneurial, formation, psychologie, entretiens.

9782747218641
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Depuis une dizaine d’années, la littérature voit se multiplier des travaux cherchant à identifier les différents leviers à actionner afin d’encourager l’innovation au sein des entreprises. En prolongement de ces travaux centrés sur l’émergence d’une « culture de l’innovation », l’état de l’art réalisé dans cet article nous permet d’établir que créer une atmosphère de « sécurité psychologique » est le seul moyen permettant que :
– les membres de l’organisation ne soient pas paralysés par la peur d’échouer et continuent de proposer des projets audacieux,
– ces mêmes acteurs tirent les leçons des erreurs qui seront inévitablement commises au cours du processus d’innovation et soient en mesure de ne plus les reproduire. Nous suggérons, à ce titre, quelques axes de réflexion pour créer une culture du « droit à l’erreur » au sein des organisations, à commencer par la refonte des systèmes de sanction récompense et par l’inclination de la direction à « légender » les échecs. Nous soulignons néanmoins que ce qui est éventuellement possible dans le contexte de la culture américaine ne l’est pas forcément dans celui de la culture française.

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