MM201221234 Algérie : la tribu pour horizon politique

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Introduction


Le 7 février 2011, le juriste, président d’honneur de la Ligue algérienne
pour la défense des droits de l’homme, Yahia Ali Abdelnour, publiait une
lettre ouverte dans le quotidien indépendant algérien El Watan. Il y exhortait
le gouvernement, et en particulier le président Abdelaziz Bouteflika, à une
profonde remise en cause, préconisant la fin du système politique tel qu’il avait
fonctionné jusqu’alors. Les propos de Yahia Ali Abdelnour s’inscrivaient dans
le contexte de l’actualité politique d’alors, qu’elle soit interne – lendemain des
émeutes d’Alger – ou régionale – la fuite de l’ex-président Zine el-Abidine Ben
Ali en Tunisie ayant eu lieu le 14 janvier ; la démission de Mohammed Hosni
Moubarak, imminente, survint le 11 février. Dans le corps de sa véhémente
critique de la situation politique algérienne, on pouvait lire ceci :
« Le crépuscule qui s’étend sur le pouvoir doit laisser la place à la démocratie,
la liberté, la justice, la justice sociale et les droits de l’Homme. Tous les postes clés
du gouvernement sont détenus par des hommes issus d’une même région, voire
d’une seule wilaya 1, Tlemcen, de quelques tribus. Ce n’est plus du régionalisme
mais du tribalisme 2 ».

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Suite à l’incendie survenu dans le tunnel du Mont Blanc, une nouvelle réglementation a été adoptée imposant pour chaque tunnel routier la réalisation d’une étude de ses risques spécifiques et, pour le transit des marchandises dangereuses, une comparaison avec les risques présentés par les itinéraires alternatifs. Dans la mise en oeuvre pratique de ces nouvelles études, la tentation a été grande de multiplier et de sophistiquer les modélisations d’incendies, les analyses de scénarios, les calculs de probabilité, les critères permettant d’effectuer des choix rationnels… Le groupe de travail chargé de définir de bonnes pratiques en la matière, qui avait à la fois une grande expérience du terrain et des outils scientifiques, a convergé progressivement vers une doctrine concrète d’« usage raisonné » de la science faisant leur place aux raisonnements traditionnels fondés sur des règles simples, mais robustes. On décrira ici la complexité des arbitrages faits entre deux logiques, la logique « hyperrationnelle » et la logique pragmatique, qui sont toujours plus ou moins en tension dans la réglementation relative aux risques.

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