MM201020434 L’orientalisme et l’échec de la politique britannique au Moyen-O

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Introduction


Il existe une dichotomie entre les chercheurs qui ont écrit sur la fin de
l’Empire britannique. Les critiques littéraires et les historiens spécialistes de
la culture, qui étaient parfois regroupés sous le titre de post-colonialisme, ont
généré un flot incessant de commentaires et de critiques en réaction aux idées
de l’Orientalisme d’Edward Said ; bien que leur méthodologie fût différente,
ils étaient tous peu enclins à examiner les archives de l’État. Le deuxième
groupe adopta les méthodes traditionnelles des historiens de la diplomatie
en se fondant sur une lecture des archives de la puissance métropolitaine ;
ils sont restés hostiles aux idées et aux provocations de l’Orientalisme 1.
Les raisons de cette division méritent d’être examinées, mais il peut être
utile d’indiquer deux avantages potentiels de l’application de certaines des
idées de Said à la diplomatie de la décolonisation britannique. La première est que les archives de l’État et les mémoires des responsables politiques
corroborent la thèse de Said qui prétend que l’Occident a créé une image
de l’Orient antithétique à leur notion des valeurs occidentales. On suppose
souvent que les idées orientalistes prévalaient au sein du gouvernement ;
mais, au moment où les attaques sur le travail de Said prolifèrent, les preuves
des relations avec l’élaboration de la politique réaffirment la pertinence de
son travail 2. Deuxièmement, pour les historiens diplomatiques l’examen
des présupposés des décideurs politiques offre un moyen d’échapper à la
circularité qui identifie l’intérêt national à la fois comme ce que les États
font et pourquoi ils le font.

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Depuis une dizaine d’années, la littérature voit se multiplier des travaux cherchant à identifier les différents leviers à actionner afin d’encourager l’innovation au sein des entreprises. En prolongement de ces travaux centrés sur l’émergence d’une « culture de l’innovation », l’état de l’art réalisé dans cet article nous permet d’établir que créer une atmosphère de « sécurité psychologique » est le seul moyen permettant que :
– les membres de l’organisation ne soient pas paralysés par la peur d’échouer et continuent de proposer des projets audacieux,
– ces mêmes acteurs tirent les leçons des erreurs qui seront inévitablement commises au cours du processus d’innovation et soient en mesure de ne plus les reproduire. Nous suggérons, à ce titre, quelques axes de réflexion pour créer une culture du « droit à l’erreur » au sein des organisations, à commencer par la refonte des systèmes de sanction récompense et par l’inclination de la direction à « légender » les échecs. Nous soulignons néanmoins que ce qui est éventuellement possible dans le contexte de la culture américaine ne l’est pas forcément dans celui de la culture française.

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