Introduction

Un environnement international plus positif

L’invitation du président syrien Bachar al-Assad au sommet de l’Union
pour la Méditerranée (UPM), puis au défilé militaire du 14 juillet 2008
sur les Champs-Élysées, marqua une rupture avec l’héritage du président
Jacques Chirac, en froid avec Damas depuis l’assassinat en février 2005
de l’ex-Premier ministre libanais, Rafiq Hariri, dans lequel le sommet du
pouvoir syrien fut incriminé. Si aucune preuve probante de cette implication
n’a été apportée à ce jour, les liens très personnels que la famille Hariri
entretient avec l’ancien président français furent, par contre, largement
commentés : nombreuses subventions de campagnes politiques françaises et
divers avantages personnels (dont le luxueux appartement parisien mis à la
disposition de Jacques Chirac à la fin de son mandat présidentiel par le fils
du défunt homme d’affaires libano-saoudien, sans parler de l’existence de
comptes bancaires occultes au Japon) en échange de plusieurs contributions
de la France au refinancement de la dette publique libanaise (Club de Paris),
pour le grand bénéfice d’entreprises dirigées par la famille Hariri.