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RH2013135 Art. Faibles doses ou ultra faibles doses d’estrogènes : le contre
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Résumé
Dénigrer l’intérêt des faibles doses serait une gageure dans un monde scientifique et médiatique qui ne pense plus que faibles doses ; mais n’y a-t-il pas quelques arguments contre ? L’ultra faible dose est susceptible d’améliorer la tolérance d’un THS avec une efficacité avérée sur les troubles climatériques et une meilleure observance clinique, mais ne montre pas dans la littérature d’amélioration sur les fonctions cognitives et sur la qualité de vie, ni de modification de la force physique. Une légère amélioration de la sécheresse vaginale est décrite sans amélioration sur la fréquence des rapports sexuels, le désir, les orgasmes. L’impact sur le risque bénéfique de survenue d’un cancer du sein, de l’endomètre ou du colon, ainsi que de la survenue d’une complication cardiovasculaire, n’est pas actuellement démontré avec les faibles doses. La protection de l’os est le principal argument du contre. L’effet d’ultra faibles doses de 17β estradiol sur la densité osseuse est certain mais le gain sur la DMO vertébrale est significativement plus faible dans les groupes recevant les plus faibles doses d'estrogène. Qu’en est-il à plus long terme sur le risque fracturaire en particulier ? Les faibles doses n’ont fait aucune démonstration. Halte à la psychose sur les doses : la règle d’utiliser les plus faibles doses efficaces n’est pas contestable, ce qui n’interdit pas de personnaliser la dose en fonction du problème rencontré, bouffées de chaleur ou risque d’ostéoporose ; l’âge et l’état général peuvent aussi nous rendre plus permissifs sur les doses administrées.
Mots Clés : Ultra faible dose, Ostéoden - sitométrie, Risque fracturaire, THS personnalisé.