L’implantation au Vietnam des pratiques internationales du management semble buter sur certains comportements culturels. Plutôt que de s’interroger sur un hypothétique changement de valeurs, il s’agit de comprendre l’idée que les acteurs se font de la place de l’individu et de son rapport aux autres, dans le contexte vietnamien. À partir d’une comparaison ligne à ligne d’un code d’éthique d’entreprise et de sa traduction en vietnamien, nous mettrons en évidence dans cet article deux conceptions bien différentes du rapport au monde et de la bonne gouvernance. C’est en partant de cette compréhension des différences entre ces deux univers culturels que les entreprises pourraient adapter leurs pratiques de management au contexte local.
Résumé
En 1874, Billroth décrit des cocci en chainettes dans des blessures. En 1884, Rosenbach introduit le terme de Streptococcus pour décrire des bactéries isolées de lésions suppuratives. Le terme de “pneumocoque” est utilisé pour la première fois par Klein et Pasteur en 1884 (Pasteur, 1881). La premiére description de Streptococcus pneumoniae est rapportée par Chester en 1901 sous le nom de Micrococcus pneumoniae. La première classification complète des streptocoques date de 1937 par Sherman. Sur la base de 10 caractères (groupe antigénique de Lancefield, hémolyse, température de croissance et tolérance au NaCl, ...), il divise le genre en 4 groupes : viridans, entérocoques, lactiques et pyogènes, dans lequel figure le pneumocoque. Malgré les travaux de taxonomie polyphasique de Colman et Williams qui rapprochent le pneumocoque du groupe “viridans” (Colman & Williams, 1972), celui-ci reste classé dans l’édition 1986 du Bergey’s Manual avec les streptocoques pyogènes en raison de sa pathogénicité différente de celles des streptocoques du groupe viridans (Rotta, 1986).