Le but de cette étude a été d’estimer le bilan financier des séjours hospitaliers pendant l’antepartum selon qu’ils se terminent ou non par l’accouchement au CHU de Dijon. Méthode : De façon prospective les charges ont été recueillies entre le 12 octobre et le 31 décembre 2009 pour chaque séjour puis comparées aux recettes des GHS. Résultats : le déficit cumulé a été estimé à 35 405 € pour l’échantillon étudié. La durée de séjour avant l’accouchement impacte le résultat financier de façon différente selon les GHM : déficitaire pour les GHM 14Z03B « Affection de l’ante-partum avec ou sans intervention chirurgicale avec complications » et 14Z02C « Accouchement par voie basse avec complications majeures », mais bénéficiaire pour les GHM 14Z03A « Affection de l’ante-partum avec ou sans intervention chirurgicale sans complication » et 14C02C « Césariennes avec complications majeures ». Rapporté à l’activité de l’année 2009 le déficit a été estimé à 330 000€. Si la durée de séjour de chaque GHM avait été égale à la durée moyenne de la base nationale le bilan global aurait été bénéficiaire de 60 879 €. Conclusion : La prise en charge de grossesses pathologiques dans la maternité de niveau III du CHU de Dijon est financée de façon insuffisante compte tenu de durées de séjours longues. L’allocation en 2011 d’une compensation du fait de la non révision de la CMD 14 pour les maternités de niveau III d’un montant de 100 110 € en Bourgogne reste donc insuffisante.
Mots-clés :
bilan financier, accouchement, ante-partum, maternité niveau III.
Un nombre croissant d’investisseurs ne cherche plus, principalement, à gagner de l’argent en faisant fonctionner des entreprises, mais en effectuant des transactions sur les droits de propriété des entreprises. L’achat et la revente d’établissements industriels et commerciaux sont des moments privilégiés où de grosses sommes d’argent sont échangées rapidement et au cours desquels les fortunes se font et se défont. Quelles sont les conséquences de ces changements de propriété incessants sur le développement à long terme des établissements concernés et sur la prospérité (ou le déclin) de leurs parties prenantes (les salariés, les clients, les fournisseurs, les petits investisseurs et les collectivités locales) ? Nous proposons d’examiner ici ces questions à partir de l’étude du cas des investissements européens dans le bioéthanol brésilien.
Un nombre croissant d’investisseurs ne cherche plus, principalement, à gagner de l’argent en faisant fonctionner des entreprises, mais en effectuant des transactions sur les droits de propriété des entreprises. L’achat et la revente d’établissements industriels et commerciaux sont des moments privilégiés où de grosses sommes d’argent sont échangées rapidement et au cours desquels les fortunes se font et se défont. Quelles sont les conséquences de ces changements de propriété incessants sur le développement à long terme des établissements concernés et sur la prospérité (ou le déclin) de leurs parties prenantes (les salariés, les clients, les fournisseurs, les petits investisseurs et les collectivités locales) ? Nous proposons d’examiner ici ces questions à partir de l’étude du cas des investissements européens dans le bioéthanol brésilien.
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