DS20151230 QUELLE PLACE POUR UN « TROISIÈME SEXE » EN DROIT POSITIF ?
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Résumé
L’existence historique, anthropologique, culturelle et biologique d’une réalité sexuée en dehors de la dualité, voire de l’opposition, entre féminin et masculin, ne peut être niée. Que la confrontation entre cette réalité et son environnement social puisse placer les personnes et les communautés, qui s’en réclament, dans des situations marginalisées, voire susceptibles de créer des discriminations à leur égard, n’est pas non plus contestable. Or, un droit, qui promeut le respect d’autrui dans sa dignité, ne peut accepter que soient méconnus les droits de certains membres de la société en raison de la discordance existante entre la notion de sexe telle que légalement définie et ces situations vécues. L’idée d’un « troisième sexe » serait-elle alors la solution pour résoudre, ou du moins atténuer, les effets de cette discordance ?