Le Nigéria, géant d’Afrique de l’Ouest, est aujourd’hui victime d’un islamisme radical qui déstabilise non seulement le pays mais également les puissances alentour. Des milliers de réfugiés s’entassent dans des camps de fortune aux frontières camerounaise, nigérienne et tchadienne tandis que les organisations humanitaires et l’ONU prévoient l’arrivée massive de plusieurs milliers d’autres réfugiés dans les mois qui viennent et redoutent le déclenchement d’une crise humanitaire de grande ampleur.
Beaucoup a été dit et écrit sur la motivation au travail depuis l’avènement des organisations modernes. Les théories gestionnaires de la motivation ont focalisé leur apport sur l’identification des stimuli externes qui pouvaient être actionnés par les organisations et leur relais, les managers, dans l’optique de susciter la motivation des individus. Cet article propose un retournement d’approche. La motivation au travail y est appréhendée comme une dynamique éminemment individuelle résultant de l’investissement de trois registres d’activités : les Obligations, les Initiatives et les Aspirations. Ces trois registres sont indispensables à chaque individu au travail ; ils sont propres à chacun (leur contenu varie d’un individu à l’autre) et sont en évolution permanente, au fur et à mesure qu’ils sont effectivement investis et que l’individu avance en âge. Cette conceptualisation fonde une nouvelle approche de la gestion de la motivation en organisation : l’orientation qu’elle propose est de faire de chaque individu au travail à la fois le gardien et le régulateur de ses Obligations/Initiatives/Aspirations.