Si les relations que la Chine entretient avec l’Afrique sont largement rapportées par la presse et si des réflexions plus scientifiques commencent à être de plus en plus nombreuses, il y est plus souvent question de l’Afrique sub-saharienne que du Maghreb1. Certes, les grèves en Algérie tant d’employés chinois que de salariés algériens des entreprises chinoises sont connues. De même, le rapatriement de travailleurs chinois – une trentaine de mille – lors de la rébellion libyenne a été largement diffusé. En revanche, peu est dit du rôle que la Chine pourrait effectivement jouer dans l’économie de ces pays et de la diversité des situations de ces pays dans leurs relations économiques avec la Chine. C’est la question que nous tenterons de traiter ici en réunissant les statistiques tant celles émises par les institutions internationales (CNUCED) que par la Chine. Successivement, nous aborderons l’investissement direct chinois, les importations de produits chinois et les exportations de produits maghrébins.
Cet article porte sur les activités actuelles et futures des équipes d’analyse Investissement Socialement Responsable (ISR) de la gestion d’actifs en France. L’objectif de cet article est d’étudier une éventuelle convergence entre la gestion d’actifs classique et la gestion ISR, notamment au travers d’une étude détaillée des tâches réalisées par ces équipes et de leur positionnement dans l’industrie de la gestion d’actifs. Les résultats d’une enquête réalisée en France en 2009 auprès des principaux acteurs du domaine y sont présentés. Ces résultats semblent indiquer une convergence en cours entre l’ISR et la gestion classique (mainstream), même s’il semble encore y avoir une grande hétérogénéité de pratiques qui traduit une phase de transition, dans un domaine encore très fragmenté.