À peine deux semaines avant les élections présidentielles controversées du 12 juin 2009, un attentat frappait en Iran, le 28 mai, une mosquée chiite de la ville de Zahedan, chef-lieu de la province du Sistan-Baloutchistan qui jouxte la frontière afghano-pakistanaise, faisant quelque dix-neuf morts et une centaine de blessés. Un événement qui venait rappeler à la Communauté internationale que la République islamique d’Iran n’est homogène ni confessionnellement ni ethniquement et que ses minorités sont travaillées par des courants irrédentistes dont l’existence et l’activisme suscitent bien des interrogations.