L’un des défis de demain est d’arriver à concilier l’augmentation considérable des déplacements et du nombre de véhicules automobiles avec la nécessaire division par deux des émissions mondiales de gaz à effet de serre. Pour se rapprocher d’une solution satisfaisante à moindre coût, Il est indispensable d’identifier un certain nombre de priorités (et d’en évaluer les effets). Trois facteurs devraient jouer un rôle essentiel : le progrès technique des véhicules, l’évolution de nos comportements favorisée par le développement des modes alternatifs à l’automobile et l’innovation dans le numérique.
Beaucoup a été dit et écrit sur la motivation au travail depuis l’avènement des organisations modernes. Les théories gestionnaires de la motivation ont focalisé leur apport sur l’identification des stimuli externes qui pouvaient être actionnés par les organisations et leur relais, les managers, dans l’optique de susciter la motivation des individus. Cet article propose un retournement d’approche. La motivation au travail y est appréhendée comme une dynamique éminemment individuelle résultant de l’investissement de trois registres d’activités : les Obligations, les Initiatives et les Aspirations. Ces trois registres sont indispensables à chaque individu au travail ; ils sont propres à chacun (leur contenu varie d’un individu à l’autre) et sont en évolution permanente, au fur et à mesure qu’ils sont effectivement investis et que l’individu avance en âge. Cette conceptualisation fonde une nouvelle approche de la gestion de la motivation en organisation : l’orientation qu’elle propose est de faire de chaque individu au travail à la fois le gardien et le régulateur de ses Obligations/Initiatives/Aspirations.