AN2009236 SOME NEW CONSIDERATIONS ON VENOUS VALVULOPLASTY: AN INTERNATIONA

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En 2008, un article de John Opie sur le rôle remis au goût du jour de la valvuloplastie veineuse et l’intéressante discussion qu’il suscita, fut diffusé sur le site VASCULAB, u? réseau réunissant plus de 1300 experts internautes. F Passariello en était l’initiateur et le coordinateur. Le but de la valvuloplastie est de diminuer le reflux sanguin et l’hypertension veineuse dans les affections veineuses chroniques (AVC). La technique nécessite un chirurgien expérimenté avec une sélection et une évaluation rigoureuse des patients. Elle peut avoir tout son intérêt dans des cas bien sélectionnés de syndrome post-thrombotique (SPT). Plusieurs études datant de la fin du siècle dernier tendent à prouver que la valvuloplastie ou le remplacement valvulaire est un traitement efficace de l’incontinence veineuse dans certains cas. En reprenant l’historique de la valvuloplastie, de Kistner à Maleti, malgré les progrès réalisés, on note que la conduite chirurgicale pour traiter les AVC, profonde ou superficielle ou associant les deux, reste la ligature / crossectomie des saphènes avec aussi quelques traitements variés conservateurs ou endovasculaires. Néanmoins, aujourd’hui, des études cliniques ont démontré une efficacité à long terme avec une continence correcte, aussi bien des veines superficielles que profondes après valvuloplastie ou implantation de manchons externes prothétiques. J.Opie propose une option chirurgicale pour la large cohorte de patients présentant un SPT, et pour lesquels on a peu de solutions à proposer actuellement ; cette technique s’appelle la « chirurgie monocuspide ». Cette nouvelle méthode chirurgicale traite les valvules incompétentes, aplasiques, dysplasiques ou absentes en utilisant la paroi veineuse recouverte d’un patch en PTFE. Cela donne de bons résultats dans l’insuffisance veineuse, précocement ou à long terme avec peu de complications. Parallèlement, S.Camilli a présenté sa technique de valvuloplastie externe avec la prothèse OSES, élastique, flexible et disponible en plusieurs tailles. Elle convient parfaitement aux valvules terminales et pré-terminales de la veine grande saphène et théoriquement à toutes les valvules veineuses périphériques, des réseaux profonds et superficiels, sans ligature des collatérales compétentes qui peuvent être présentes. La discussion a été très fournie et très intéressantes en particulier avec les contributions de C. Receck, BB.Lee, C.Franceschi et J.Opie et S.Camilli. Les considérations de R.Kistner au sujet de la technique d’O. Maleti sont vraies pour toutes les valvuloplasties : « Je ne trouve pas de faute dans la valvuloplastie et je suis impatient de voir si d’autres peuvent répéter cette expérience. Les points à développer concernent le nombre de patients candidats à cette intervention et le nombre de récusés, la durée de l’apprentissage pour réussir cette technique, et s’il existe un signe quelconque témoignant d’une usure de ces valvules au fil des années. Si les résultats sont bons, la prochaine question pourra concerner la mise au point d’une méthode encore plus mini-invasive ».

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Suite à l’incendie survenu dans le tunnel du Mont Blanc, une nouvelle réglementation a été adoptée imposant pour chaque tunnel routier la réalisation d’une étude de ses risques spécifiques et, pour le transit des marchandises dangereuses, une comparaison avec les risques présentés par les itinéraires alternatifs. Dans la mise en oeuvre pratique de ces nouvelles études, la tentation a été grande de multiplier et de sophistiquer les modélisations d’incendies, les analyses de scénarios, les calculs de probabilité, les critères permettant d’effectuer des choix rationnels… Le groupe de travail chargé de définir de bonnes pratiques en la matière, qui avait à la fois une grande expérience du terrain et des outils scientifiques, a convergé progressivement vers une doctrine concrète d’« usage raisonné » de la science faisant leur place aux raisonnements traditionnels fondés sur des règles simples, mais robustes. On décrira ici la complexité des arbitrages faits entre deux logiques, la logique « hyperrationnelle » et la logique pragmatique, qui sont toujours plus ou moins en tension dans la réglementation relative aux risques.

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