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Résumé
Loi du 13 janvier 2011 fixe autoritairement la proportion de femmes devant siéger dans les conseils d’administration des entreprises françaises cotées. Cette étude s’intéresse aux déterminants de la proportion des femmes dans les instances de surveillance des sociétés du SBF 120 à la fin de l’exercice 2008, époque à laquelle la proportion d’administratrices dépendait encore de l’entreprise. En prenant pour cadres d’analyses la théorie de la dépendance des ressources et la théorie néo-institutionnaliste, nous montrons que seul le contrôle du capital par un actionnariat familial permet d’expliquer la proportion des femmes dans les conseils d’administration. Cette contribution met ainsi en exergue la spécificité du contexte français - un actionnariat concentré dans les mains de grandes familles. Cet actionnariat a pour conséquence de constituer un réseau d’affaire autour de la famille et de privilégier la présence des générations futures dans les conseils, qu’il s’agisse indifféremment d’hommes ou de femmes.
Mots-clés :
Femmes, Conseils d’administration, Théorie de la dépendance des ressources, Théorie néoinstitutionnaliste, SBF120.