Résumé

Depuis la mise en place de la tarification à l’activité, les services hospitaliers suivent de près l’évolution de leur activité et des recettes qu’elle génère. Alors même que les variations de ces recettes suscitent des interrogations légitimes quant à leur origine, les indicateurs utilisés pour y répondre sont généralement assez limités. On se contente le plus souvent du nombre de séjours, auquel on ajoute parfois le poids moyen du cas traité, ce dernier indicateur n’apportant que peu d’information supplémentaire, puisqu’il n’est rien d’autre que la division du nombre à expliquer (la valorisation) par le premier indicateur (le nombre de séjours). En réalité, les variations dans le temps des recettes d’un service sont largement multifactorielles, puisque rentrent en compte le volume d’activité (nombre de séjours et type de séjours), les tarifs, la classification en groupes homogènes de malades, les règles de codage, et les pratiques de codage.