La
mise en oeuvre du cadre daction de Hyogo, en 2005, se veut une
réponse universelle visant à bâtir des villes résilientes aux
crises multiformes qui les affectent. Ce désir de résilience
urbaine, si lon veut quil ne reste pas simple incantation ou
pur discours théorique, nous invite à préciser les contours du
concept pour mieux en saisir les défis, et donc sa portée pratique.
Dès lors, comment proposer une vision commune qui soit
transculturelle et universelle, cest-à-dire qui prenne en compte
la multiplicité des cultures et des comportements face aux dangers,
ainsi que les multiples contraintes locales qui se font jour au
moment de la traduction territoriale de la vision de Hyogo ?
Un nombre croissant d’investisseurs ne cherche plus, principalement, à gagner de l’argent en faisant fonctionner des entreprises, mais en effectuant des transactions sur les droits de propriété des entreprises. L’achat et la revente d’établissements industriels et commerciaux sont des moments privilégiés où de grosses sommes d’argent sont échangées rapidement et au cours desquels les fortunes se font et se défont. Quelles sont les conséquences de ces changements de propriété incessants sur le développement à long terme des établissements concernés et sur la prospérité (ou le déclin) de leurs parties prenantes (les salariés, les clients, les fournisseurs, les petits investisseurs et les collectivités locales) ? Nous proposons d’examiner ici ces questions à partir de l’étude du cas des investissements européens dans le bioéthanol brésilien.