Ce travail, qui ne se veut en aucun cas exhaustif, a pour vocation de présenter un certain nombre d’historiques présents dans les textes relatifs à la bioéthique. Le sens retenu de ce terme est « l’étude des préceptes moraux qui doivent ou devraient accompagner toute pratique médicale, toute intervention biologique sur l’être humain depuis sa conception »1. Par conséquent le risque d’anachronisme est faible.
Un nombre croissant d’investisseurs ne cherche plus, principalement, à gagner de l’argent en faisant fonctionner des entreprises, mais en effectuant des transactions sur les droits de propriété des entreprises. L’achat et la revente d’établissements industriels et commerciaux sont des moments privilégiés où de grosses sommes d’argent sont échangées rapidement et au cours desquels les fortunes se font et se défont. Quelles sont les conséquences de ces changements de propriété incessants sur le développement à long terme des établissements concernés et sur la prospérité (ou le déclin) de leurs parties prenantes (les salariés, les clients, les fournisseurs, les petits investisseurs et les collectivités locales) ? Nous proposons d’examiner ici ces questions à partir de l’étude du cas des investissements européens dans le bioéthanol brésilien.