Résumé

L’Asie du Sud-Est est traditionnellement une zone de contact entre civilisations et un carrefour entre continents. Singapour a su tirer parti de sa situation au « coeur de l’Asie » pour s’en proclamer « l’essence ». Entre l’indépendance et 2012, la citéÉtat, « dragon » du sud-est asiatique, s’est hissée en tête des pays développés avec une croissance ininterrompue et souvent à deux chiffres. La ville est passée d’un ancien comptoir britannique, peuplé d’immigrants chinois et dépourvu de ressources naturelles, à une métropole globale. Au travers de ces années, elle a transformé son économie, en déconcentrant son activité manufacturière et modernisant celle d’entrepôt, dès les années quatre-vingt. Elle s’est diversifiée vers les services à haute valeur ajoutée et la haute technologie. Cette montée en gamme s’est faite dans un climat économique favorable aux affaires et sous la férule d’un gouvernement libéral et fort. Singapour est devenue championne de modernité, d’efficacité et puissance économique régionale, relais de la mondialisation en Asie. Plusieurs rôles y sont associés dont celui de ville d’affaires et de négoce, paradis des achats et ouverte toute l’année. Son tissu social en fait aussi une métropole cosmopolite, à majorité chinoise et aux influences multiples, placée au milieu du milieu du monde malais. Ces deux rôles la rapprochent de son but.