Résumé

Introduction/Contexte : La fibrinolyse de patients atteints d’AVc ischémique repose sur l’injection d’actilyse par voie intraveineuse. L’actilyse est un traitement coûteux mais n’est pas considérée comme molécule onéreuse, ce qui pose le problème du repérage des patients fibrinolysés au sein d’un établissement siège d’UnV, hormis ceux bénéficiant d’une fibrinolyse in situ, codée dans le pMSi. Objectifs : ce travail a pour but d’identifier ces patients au sein de la base nationale du pMSi et de décrire leurs caractéristiques. Matériel et méthodes : A partir des cahiers renseignés en routine dans les deux UnV bourguignonnes de 2007 à 2011, nous avons identifié les patients fibrinolysés dans la base nationale du pMSi grâce à différents moyens de chaînage avant d’étudier les caractéristiques de cette population en termes d’origine géographique, de démographie et de parcours hospitalier. Résultats : Les séjours hospitaliers pour fibrinolyse concernaient majoritairement des hommes dont le séjour présentait un diagnostic principal d’AVc ischémique, pour une durée moyenne de séjour de 12,4. Les deux UnV de la région ont surtout recruté leurs patients dans leur département d’implantation, mais l’étude des codes géographiques de résidence montre que les dépassements de frontières sont fréquents. Discussion/Conclusion : cette étude montre qu’il est possible d’identifier les patients fibrinolysés dans le pMSi. cependant, ce repérage nécessite de disposer des cahiers des entrées renseignés dans les UnV et des rSA internes pour un établissement important comme le chU de dijon. enfin, l’étude pointe l’intérêt du déploiement du programme de télémédecine dans la région face à l’éloignement de certains territoires vieillissants de l’UnV la plus proche.

Mots-clés :

AVC, bases médico-administratives, pMSi, Bourgogne, Unité neuro-vasculaire.